Christine SolaĂŻ

1 â Journal du monde censurĂ©
Ădition dâaffiches, installĂ©es dans les vitrines dâun ou plusieurs kiosque Ă journaux qui voudrait bien collaborer au projet en prĂȘtant sa vitrine pour un temps dâexposition.
Et peut-ĂȘtre un lecture publique du texte qui vient avec.
2 â Projection du film Transmission- Les hĂ©ritiers
dans une brocante.
Je travaille souvent avec ce qui reste, parfois par Ă©conomie de moyen mais aussi par sensibilitĂ©. Ma matiĂšre premiĂšre vient de la collecte de matĂ©riaux, quel quâils soient. Je mâintĂ©resse Ă ce qui laisse une trace. Ce sont des choses qui rĂ©sistent et qui interrogent la mĂ©moire. Jâexplore des notions qui appartiennent Ă dâautres domaines et câest dans la rencontre souvent fortuite entre ces Ă©lĂ©ments/matĂ©riaux et ces notions que naissent les piĂšces. En fait, je fonctionne plutĂŽt par projet qui sont des marqueurs temporels dans lâĂ©volution de ma pratique. Les piĂšces ne sont pas isolĂ©es, elles appartiennent Ă des systĂšmes plus larges qui les articulent les unes aux autres. Elles sont toutes reliĂ©es Ă un projet plus global souvent un film ou un spectacle. Mes travaux sont comme les sĂ©diments dâune histoire. La question de notre rapport Ă lâespace et au temps, et par extension Ă lâorigine, au parcours, Ă la gĂ©ographie, Ă la mĂ©moire, sâest dĂ©veloppĂ© au fur et Ă mesure de mes recherches, et sâest imposĂ©e comme paradigme.