Sophie Poirier & Olivier Crouzel

On va plus loin ? est une installation artistique Ă©phĂ©mĂšre pour l’espace public.
Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans le cadre des marches de la biennale d’art PanOramas 2018, elle s’est dĂ©ployĂ©e Ă  Floirac, Bassens, Bayonne jusqu’à la zone portuaire de Tarnos et la plage.
Les créations vidéos, montrées sous forme de projections, sont réalisées par Olivier Crouzel.
Les textes sont extraits de Comme va la pensée, écrit par Sophie Poirier.
Nous avons rĂ©activĂ© ce projet, afin de le poursuivre le long du littoral atlantique, jusqu’à la pointe de la Bretagne, car il permet dans les conditions actuelles de continuer Ă  mettre de l’art et de la poĂ©sie dans la citĂ©.
Nous lui avons donnĂ© ce titre « On va plus loin ? Â», question issue du texte qui sert de fil Ă  cette proposition artistique. Elle Ă©voque une perspective que tout le monde peut imaginer. Selon qui on est, elle contient un libre-arbitre, un choix Ă  faire, le reflet de ses propres rĂ©flexions, ou simplement une rĂȘverie, une invitation, une audace.
L’installation se compose d’un parcours d’affiches littĂ©raires, accompagnĂ© Ă  la tombĂ©e de la nuit d’une projection de film en extĂ©rieur et d’une performance vidĂ©o. Nous fonctionnons en autonomie total, de matĂ©riel comme d’horaires, de jour comme de nuit.
Cette proposition existera en auto-production cet Ă©tĂ© selon nos possibilitĂ©s. Elle peut faire l’objet d’une commande Ă  prĂ©ciser selon les budgets et les territoires.


Sophie Poirier et Olivier Crouzel

Sophie Poirier Ă©crit souvent en lien avec le fait de se promener, Comme va la pensĂ©e, Une chambre Ă  Ă©crire, une pratique venue de ses 23 DĂ©ambulations mensuelles pour le magazine Junkpage. En fiction, elle a publiĂ© deux romans, La libraire a aimĂ©, Mon pĂšre n’est pas mort Ă  Venise. Elle observe aussi ce qui se mĂ©tamorphose : Le temps du chantier, 46 fois l’étĂ© ou Le chĂąteau-livre, lieux qui lui inspirent des crĂ©ations littĂ©raires, sonores ou des expositions en collaboration avec d’autres artistes. Pour sa derniĂšre publication Les points communs, elle a cheminĂ© en France Ă  la rencontre de libraires. Elle a Ă©galement Ă©crit des microfictions dans le cadre de la biennale Arts et Sciences de l’universitĂ© de Bordeaux. Elle vient de finir un manuscrit Le Signal, rĂ©cit d’un amour et d’un immeuble. En totale libertĂ©, ou en rĂ©ponse Ă  une commande, ou Ă  un simple dĂ©sir, elle Ă©crit des textes brefs, des chroniques, des histoires, elle invente ou documente. Son regard poĂ©tique sur les paysages et les lieux Ă  l’abandon se mĂȘle Ă  un « je Â» discret et dĂ©licat.

Le travail d’Olivier Crouzel s’appuie sur les espaces paysagers et architecturaux qui environnent les lieux qui lui sont donnĂ©s Ă  travailler, pour en rĂ©vĂ©ler les particularitĂ©s. Il tisse un lien sincĂšre avec l’identitĂ© du lieu, quartier, village, et installe un dialogue poĂ©tique avec les habitants. Pour ce faire il crĂ©e des dispositifs de projection vidĂ©o autonome (vĂ©lo, chariot, van amĂ©nagé ) pour intervenir dans l’espace public, souvent sur des lieux de passage. Il travaille la nuit. On a pu dĂ©couvrir son travail Ă  la Nuit Blanche de Paris, au Biomuseo de Panama City, et en 2019 dans de nombreux festivals de film documentaire avec Zero Impunity des frĂšres Blies, auquel il a participĂ©. Son Ɠuvre vidĂ©o 18 rideaux lui permet de devenir LaurĂ©at talents contemporains 2019 et d’entrer dans la collection de la Fondation François Schneider.

www.lexperiencedudesordre.com

oliviercrouzel.fr