Céline Domengie

Proposition n°1
Bardo. Le 12 juillet, en ligne.

Bardo…. avec Veronique Lamare nous expérimentons avec le Lot, avec ce qu’une rivière irrigue dans la vie… Entre autres choses : la baignade, l’agriculture, la cuisine, l’eau qu’on boit, etc. Des gestes perfomatifs, des photographies, des vidéos, seront en ligne au fur-et-à mesure de la journée du 12 juillet car c’est le Bigjump (Big Jump for Rivers : https://www.bigjump.org/fr/), un événement militant européen pour la défense de la qualité de l’eau des rivières porté depuis près de 20 ans par le Réseau Européen des Rivières (l’ERN : https://www.ern.org/fr) qui milite en faveur des rivières sauvages.

Proposition n°2
Conversation sur l’Île Madame
Lorsque Anne-Laure m’a parlé du projet d’Aux500diables, ce qui m’a tout de suite séduite c’est l’idée de participer à un mouvement porté par des artistes, dont la motivation est de sortir des cadres et d’exacerber nos indépendances, nos libertés. Cependant, c’est très difficile pour moi d’imaginer un projet comme ça pour cet été, ce n’est pas vraiment comme ça que je travaille. Mais très vite, l’intuition que j’ai eue, c’est d’avoir envie de rencontre, de discussion, de débat sur le fond des problèmes qui poussent les artistes à imaginer une initiative comme Aux500diables. J’imagine partager un moment avec tous ceux qui le souhaitent autour de cette question de l’indépendance des artistes (qui est une des origines de ces Aux500diables) sur l’île Madame le 21 aout, entre 9h45 et 16h23 (horaires de la marée basse qui donne accès à l’île). Ce qui comptera, ce sera de se voir et de se parler, de converser de ce qui fait nos forces, des différentes façons dont nous travaillons (elles sont multiples) et dont nous expérimentons. Nous imaginerons une manière de garder trace du contenu des échanges. 

« Je ne travaille pas dans un atelier. Mes projets se déploient dans le temps long de situations de transformation, de lieux en mouvement : comme le chantier de construction d’une école, le déménagement d’un hôpital, le mouvement permanent d’une rivière. Ce sont des immersions au cœur d’écosystèmes, de milieux, où tous les êtres, tous les éléments sont en relation, sont interdépendants. Ce qui me passionne c’est que dans de tels endroits, on doit composer avec ce qui se passe, avec l’aléatoire, le contingent, l’indéterminé. On doit s’adapter au flux, trouver des formes de présence et d’échanges avec les personnes rencontrées. »

Céline Domengie

http://www.dda-aquitaine.org/fr/celine-domengie/